Réveil douloureux 31.12.59 (5)

Tu es sûr ? demanda-t-elle d'un ton soupçonneux. En ce qui me concerne, il y a ces foutues alliances. Et toi... ? Quelle est ta vie, ici ?

*Une quantité de groupies, comme avant ?*

Ton lit est peut-être le terrain de jeu favori des habitantes de New York et des environs ?

Ne parle pas de malheur ! dit-elle effrayée. Si par chance j'en étais débarrassée...

Mais, tu as peut-être une maîtresse officielle, ça va être compliqué.... Les médias vont s'en mêler ...
Ne te fâche pas, s'il te plait. C'est tellement déstabilisant pour moi, toute cette histoire.

*Pour toi aussi, je sais bien...*

Sam vint se coller contre lui et lui entoura la taille de ses bras.

Pardon ! Je suis égoïste... Tu m'en veux ? demanda-t-elle en faisant une petite moue qui le faisait habituellement craquer.

Elle lui rendit son baiser et passa ses mains dans son dos, sous sa chemise.

Moi ? dit-elle ensuite d'un air innocent. Il faut bien que j'utilise mes armes de femme amoureuse si je veux te séduire !

D'accord ! Je ne t'aurai pas par les sentiments ! dit-elle avec un petit sourire. Je t'aurai peut-être autrement ...?

Elle revint à la charge et se colla contre lui, enroulant lsa jambe droite autour de la jambe gauche de Sunti. Elle passa sa main sous sa chemise, devant cette fois, et caressa son torse pendant qu'elle posait son autre main sur sa nuque pour l'embrasser avec sensualité.

On a assez travaillé comme ça dans l'autre vie... Elle l'embrassa ... pour s'accorder... elle l'embrassa encore .... un peu de bon temps, non ?

Elle se détacha de lui. Mais si tu ne veux pas, je vais vider cette valise. Tu as raison, on a du travail !!!

Mais on ne trouve pas autre chose dans les magasins, tu sais ? Les collants n'ont pas beaucoup de succès, à cette époque, c'est juste le début de cette mode... dit-elle d'un ton neutre.

Quelqu'un a dit que c'était aussi sexy qu'un emballage sous-vide ! dit-elle en riant.
En fait, je suis sûre que je vais trouver quelques petites choses sympas dans mes affaires.

Elle réfléchit. Il y a quelque chose qui m'intrigue : j'étais à l'hôtel, donc peut-être en tournée. Où donc se trouve mon appartement, alors ?

... Remarque, dans toutes ces affaires je vais bien trouver mon adresse, j'imagine. Je ne dois pas habiter New York...

Je t'aime... répondit-elle en écho.
Elle sourit J'adore quand tu joues au macho ! Tu m'amuses....

Je croyais qu'on avait du travail ? dit-elle entre deux baisers.

C'est vrai, tu ne joues pas. Tu ES un macho ! dit-elle rieuse, en renversant sa tête en arrière pour offrir son cou à ses baisers.